Pourquoi les livres universitaires valent si chers ?
C’est une question que les lecteurs se posent et à laquelle ne répondent pas les éditeurs.
Sue le site officiel du Service public, on lit ceci :
Un livre doit être proposé à la vente au même prix, quel que soit le réseau de distribution : librairie, grande surface, maison de la presse, point de vente dans les gares, vente par correspondance (VPC), vente sur internet, etc.
Le régime du prix unique s’applique aux livres tels qu’ils sont considérés par la définition fiscale du livre, y compris les ouvrages comprenant des disques, films ou diapositives si les éléments ne peuvent pas être vendus séparément.
La commande à l’unité, avec un retrait en magasin, sans expédition chez l’acheteur, doit être proposée et faite gratuitement par le détaillant. Peuvent être ajoutés des frais supplémentaires uniquement dans le cas de prestations exceptionnelles demandées par l’acheteur (commande à l’étranger par exemple).
L’importateur de livres édités dans l’Union européenne (UE) fixe un prix qui ne peut être inférieur à celui du prix d’origine après déduction de la répercussion d’un avantage obtenu par l’importateur dans le pays d’édition. Les livres provenant de pays hors UE ont un prix aligné sur celui qui a été fixé par le premier importateur. Ces règles s’appliquent en cas de vente sur internet.
Le prix du livre numérique est aussi fixé par l’éditeur et doit être porté à la connaissance du public. Il peut être différent selon le contenu de l’offre et ses modalités d’accès. Le même prix doit s’appliquer aux acheteurs situés en France, que la plate-forme de diffusion soit en France ou à l’étranger.
Sur le site de The Economist, on peut regarder une vidéographie en anglais qui donne une présentation chiffrée de ce phénomène mais sans le justifier.
La solution de vente par chapitres ARTELITTERA permet à chacun de piocher dans la partie de l’ouvrage qui le concerne. C’est une gestion documentaire plus rationnelle, par fragment qui présente plusieurs avantages dont celui de donner aux étudiants de constituer des corpus de textes de références.